La Poudre d’escampette

– 1971 –

Afrique du Nord, 1942, Valentin recueille un soldat britannique, Basil. Ils tentent, avec
l’aide de Lorène, femme de diplomate délaissée, de fuir les autorités allemandes. Le trio fonce à travers le désert à la recherche de l’armée britannique. Malgré la guerre, Basil et Valentin
ne peuvent s’empêcher de tomber sous le charme de la délicieuse Lorène… 

Résumé

Afrique du Nord, décembre 1942. Horticulteur ruiné par les bombardements en 1940, Valentin s’est exilé à Tunis où il trafique du matériel volé qu’il transporte de Libye en Tunisie à bord d’un vieux rafiot. Un jour, il recueil Basil, jeune officier britannique rescapé d’un avion abattu, qu’il débarque avec soulagement sur les côtes libyennes.

Mais Basil, recherché par des soldats italiens, surgit dans le havre de Valentin et s’active tant et si bien que tous deux se retrouvent en prison. Ils mettent à profit leur transfert pour s’évader. Ils échouent au Consulat de Suisse, où l’épouse du Consul, Lorène, les secourt sans trop savoir pourquoi. Elle prend de tels risques pour les aider à sortir de la ville qu’elle ne peut y retourner. Son mari ayant dénoncé les fugitifs aux autorités allemandes, elle s’estime trahie et désormais libre d’agir à sa guise.

Le trio fonce à travers le désert en direction des troupes britanniques. Bien que confrontés à diverses épreuves, panne d’essence ou mitraillage d’un chasseur allemand, ils se comportent comme s’il s’agissait d’une partie joyeuse. Basil et Valentin font même la cour à Lorène, qui rappelle à ses soupirants enclins à une rivalité jalouse qu’elle est une femme libre.

Au terme de leur quatrième journée de cavale, ils arrivent dans une petite ville abandonnée d’où ils découvrent enfin, à quelques centaines de mètres, les positions britanniques. Comme c’est la veille de Noël, ils décident de ne les rallier que le lendemain, afin de réveillonner ensemble avant leur inéluctable séparation.

Au matin, ils sont réveillés par des blindés allemands. Pris dans une bataille, ils parviennent à atteindre les lignes anglaises. Mais Valentin, qui a couvert la fuite de ses amis, est grièvement blessé. Installée dans l’avion qui va l’emporter au Caire, d’où elle rejoindra la Suisse, Lorène voit le médecin-major s’approcher de Basil. Celui-ci semble apprendre une mauvaise nouvelle, mais lui fait signe que tout va bien pendant que l’avion décolle.

Interprètes

Marlène Jobert : Lorène
Michel Piccoli : Valentin
Michael York : Basil
Louis Velle : le Consul de Suisse
Amidou : Ali
Didi Perego : Renata
Jean Bouise : le Colonel Grenoble
Alan Scott : le Colonel anglais
Hans Verner : le Major Becker
Ernesto Colli : Battistoni
Gaetano Cimarosa : 1er soldat dans le fortin
Umberto d’Orsi : le major Bruzzolini
Salvatore Ricciardella : le caporal Ambrosio

Equipe

Production : les Films Ariane – Columbia film SA (Paris) – Vidès Cinematografica (Rome)
Producteurs : Alexandre Mnouchkine, Georges Dancigers
Producteur délégué : Alexandre Mnouchkine
Scénario : Jean-Loup Dabadie et Philippe de Broca d’après le roman La Route au Soleil de Robert Beylen
Dialogues : Jean-Loup Dabadie
Directeur de la photographie : René Mathelin
Opérateur : Jean-Paul Schwartz assisté de Françoise Lauliac et Jean-Paul Corner
Montage : Henri Lanoë assisté de Monique André et Michèle Nény
Musique : Michel Legrand
Ingénieurs du son : Jean-Louis Ducarme et Jean Nény
Décors : François de Lamothe assisté de Constantin Mejinsky
Accessoiriste : Jean Vergne
Costumière : Jeannine Vergne
Maquillage : Jacky Reynal, Maud Bégon
Directeur de production : Claude Ganz
Régisseur général : Raymond Leplont
Assistants réalisateurs : Georges Pellegrin, Larbi Benami
Script : Suzanne Durrenberger
Photographe : Georges Pierre
Cascades et scènes aéronautiques : Gérard Streiff
Effets spéciaux : Georges Iaconelli

Détails

Durée : 110 minutes
Tournage : 11 décembre 1970 – 16 février 1971
Extérieurs : Maroc
Distribution : Columbia
Sortie à Paris : 1er septembre 1971
Box office : 286 365 entrées en 10 semaines dans 10 salles parisiennes

Bande annonce


Photos

À savoir

  • Le rôle de Valentin a d’abord été proposé à Jean-Paul Belmondo qui a refusé, au prétexte qu’il n’appréciait pas le sort réservé au personnage à la fin de l’histoire. Il sera remplacé par Michel Piccoli.
  • Marlène Jobert : « J’aimais que Philippe de Broca, dans ses films apparemment légers, menés tambour battant, se débrouille souvent pour y infiltrer des moments tendres et même poétiques. C’est ce qui m’a conquise dans le scénario de Jean-Loup Dabadie : ce juste équilibre entre les moments de comédie pure, et ceux où il fallait mettre en valeur ce lien subtil d’amitié amoureuse entre les trois héros. Michel Piccoli, Michael York et moi-même. » (Les Baisers du soleil, Plon, 2014)

Affiches

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