L’Amant de cinq jours

– 1961 –

Une comédie douce et amère sur l’amour, la fidélité, et l’amitié qui
se déroule dans l’univers de la haute couture des années 60 à Paris…

Résumé

A la présentation de la collection de la maison de haute couture dirigée par Madeleine de Seaulieu, Antoine Chenier, son amant, rencontre Claire Thiébaut, sa meilleure amie. Chacun entreprend de se valoriser : Antoine, qui est entretenu par Madeleine, se fait passer pour riche ; Claire, qui est mariée à un archiviste, Georges, fait croire que son époux est un important diplomate.

Ils se revoient le lendemain, mais le week-end qui suit renvoie chacun à sa triste réalité : comme chaque dimanche, Claire visite en famille le château de Chantilly dont Georges connaît tout l’historique alors qu’Antoine s’occupe de l’entretien du jardin de la propriété que possède Madeleine à Montfort-l’Amaury.

Ils se rejoignent cependant le lundi. Claire décide de passer la nuit de mardi à mercredi avec Antoine. Pour ce faire, elle dit à son mari qu’elle va passer la nuit chez Madeleine. Se retrouvant au Marché aux Puces le mardi matin, les deux amies évoquent leur amant respectif sans se douter qu’il s’agit de la même personne. Puis Claire rejoint Antoine avec lequel elle se promène, se rend à Vincennes ou ils gagnent aux courses, dépense fastueusement leurs gains et s’amuse jusqu’au petit matin.

Antoine qui veut mériter Claire décide de renoncer à sa situation douillette. Il va donc se faire embaucher dans une compagnie d’assurances où il travaillait auparavant. Inquiète, Madeleine s’efforce de comprendre. Son chauffeur lui révèle la liaison d’Antoine et de Claire.

Indignée, elle invite Georges et sa femme à une réception qu’elle donne le lendemain soir. Antoine s’y trouve placé à côté de Georges, sympathisant, face à Claire, confuse. Au retour, Claire s’inquiète du silence de son mari, mais celui-ci lui reproche seulement de ne pas être heureuse.

Émue, elle quitte Antoine qui, désillusionné, tente de retrouver le confort auquel il a trop vite renoncé. Il essaye de renouer avec Madeleine, en vain. Claire, qui a repris la triste vie conjugale, se promène chaque nuit à la recherche d’un remplaçant d’Antoine capable de lui procurer la fantaisie qui lui est nécessaire en complément de la sécurité qu’elle trouve auprès de son mari.

Interprètes

Jean Seberg : Claire Thiébaut
Micheline Presle : Madeleine de Seaulieu
Jean-Pierre Cassel : Antoine Chenier
François Périer : Georges Thiébaut
Carlo Crocolo : Mario
Claude Mansard : Paulin
Marcella Rovena : Madame Chanut
Albert Michel : Blanchet
Albert Mouton : Halavoine
Gib Grossac : le chauffeur de taxi
Jean Sylvain : le maître d’hôtel
Pierre Repp : Pépère
Max Doria : le clochard
Moïse Cohen : l’aveugle unijambiste
Alphonse Laurenty : Gros Pépère

Equipe

Production : Les Films Ariane – Mondex Film – Filmsonor (Paris) – Cineriz (Rome)
Producteurs : Alexandre Mnouchkine, Georges Dancigers
Scénario : Daniel Boulanger, Philippe de Broca d’après le roman homonyme de Françoise Parturier
Dialogues : Daniel Boulanger
Directeur de la photographie : Jean Penzer
Opérateur : Pierre Goupil
Montage : Laurence Méry
Musique : Georges Delerue
Ingénieur du son : Jean Labussière assisté d’Yves Dacquay
Décor : Bernard Evein
Ensemblier : Robert Christidès
Maquillage : Marcel Bordenave
Coiffeuse : Denise Lemoigne
Directeur de production : Georges Dancigers
Régisseur général : Louis Manella assisté de Jean-Pierre Spiri Mercanton
Assistants-réalisateurs : Georges Pellegrin, Robert Bober
Scripte : Andrée François
Attaché de presse : Georges Cravenne
Photographe : Silvère Pierre

Détails

Durée : 85 minutes
Tournage : 17 octobre -29 novembre 1960, studios Épinay
Extérieurs : Paris
Distribution : Cinédis
Sortie à Paris : 24 février 1961
Box-office : 62 109 entrées en trois semaines dans deux salles parisiennes

Bande annonce

Liste CNC pour VOD

CNC

À savoir

  • Film important pour la suite de la carrière de Philippe de Broca puisqu’il rencontre les producteurs Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers. « Je n’avais jamais considéré Chabrol comme un vrai producteur (et ce n’est pas du tout péjoratif) ; là, c’était la première fois que des gens importants – car les Films Ariane n’avaient quasiment fait que des films importants – me proposaient quelque chose. J’aurais fait n’importe quoi pour eux ! »  
  • Pour Jean-Pierre Cassel, qui travaille avec De Broca pour la troisième fois, L’Amant de cinq jours est un film « moins intéressant, parce que de commande. C’est un phénomène classique dès qu’on entre dans un circuit plus commercial : les producteurs veulent exploiter le filon, on refait la même chose… En moins bien. Nous aurions sans doute dû résister au chant des sirènes… » Le réalisateur pensait la même chose.  

Affiches

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