Le Bossu
– 1997 –
Le chevalier de Lagardère veut venger son ami le duc de Nevers, assassiné par l’infâme Gonzague.
Mais il lui faudra seize ans pour faire triompher la morale, sauver l’honneur… et trouver l’amour.
Résumé
« Si tu ne viens pas à Lagardère, Lagardère ira à toi ! » Telles sont les paroles en forme de serment lancées par Lagardère au comte de Gonzague, qui a ourdi un complot contre son ami, le brillant duc de Nevers, pour capter la fortune de son riche cousin. Il faudra seize ans au chevalier de Lagardère pour venger son ami, faire triompher la morale, sauver l’honneur et trouver l’amour.
Interprètes
Daniel Auteuil : Chevalier de Lagardère / Le bossu
Fabrice Luchini : Comte de Gonzague
Vincent Perez : Duc de Nevers
Marie Gillain : Aurore
Yann Collette : Peyrolles
Jean-François Stévenin : Cocardasse
Didier Pain : Passepoil
Charlie Nelson : Esope
Claire Nebout : Blanche
Philippe Noiret : Philippe d’Orléans
Jacques Sereys (Sociétaire de la Comédie Française) : Caylus
Renato Scarpa : Paolo
Ludovica Tinghi : Ornella
James Thiérrée : Marcello
Sacha Bourdo : Giuseppe
Equipe
Producteur : Patrick Godeau
Coproducteurs : Vittorio Cecchi Gori et Rita Cecchi Gori
Scénaristes : Philippe de Broca, Jean Cosmos et Jérôme Tonnerre d’après l’œuvre de Paul Féval
Musique : Philippe Sarde
Directeur de la photographie: Jean-François Robin
Monteur : Henri Lanoë
Son: Henri Morelle
Chef décorateur : Bernard Vézat
Costumier : Christian Gasc
Maquilleur : Michel Deruelle
Maquilleur effets spéciaux : Benoît Lestang
Maître d’armes : Michel Carliez
Conseiller équestre : Mario Luraschi
Story-board : Alexandre de Broca
Détails
Durée : 120 minutes
Tournage : mars à juin 1997
Extérieurs : Fort Queyras, Le Mans, château de Pontchartrain
Distribution : AMLF
Sortie : 3 décembre 1997
Box-office : 2 358 320 entrées
Bande annonce
Photos
À savoir
- Adapter une nouvelle fois Le Bossu sur grand écran est une idée du producteur Patrick Godeau, qui enthousiasme Philippe de Broca. « Il ne s’agissait pas de tourner un remake des précédentes versions cinéma mais de faire une adaptation moderne et originale du roman-feuilleton de Paul Féval. Je n’ai d’ailleurs revu aucune des adaptations précédentes et n’ai pas relu le roman pour me garder mes souvenirs de jeune homme qui l’avait dévoré avec plaisir. Nous avons mis du temps à écrire le scénario. Nous avons formé un trio. Jérôme Tonnerre était l’horloger. Jean Cosmos se consacrait davantage aux dialogues. Mon point de vue était clair. Il fallait plus respecter Féval dans l’esprit que dans la lettre, tout en conservant les ingrédients clés : la fidélité à un serment, la vengeance, le travestissement, la relation Aurore / Lagardère, l’agiotage de la rue Quincampoix. » (dossier de presse)
- Pour Philippe de Broca, « le film en costume permet d’essayer de retrouver un idéal héroïque, le héros altruiste, celui qui défend le bien, des choses aussi simples que cela. » (Le Monde, 4 décembre 1997)
- Daniel Auteuil (à propos des cours d’escrime de Michel Carliez) : « C’était des exercices très rigoureux de poses, comme de la danse, ce à quoi je tenais absolument pour que le mouvement soit le plus ample et le plus large possible. Ensuite, il y a eu la venue des cascadeurs (…). Ce sont des mecs absolument extraordinaires. Parce qu’ils sont là pour mourir. Et moi, je voulais les épater. Car je savais qu’à partir du moment où ces mecs-là me respecteraient, je gagnerais quelque chose pour le rôle… Donc tous les combats, c’est moi; à cheval, c’est moi, et le Bossu, c’est moi… [il rit] Le matin, j’étais toujours debout avant le réveil. Franchement, je n’en ai jamais eu marre. D’abord parce qu’on bougeait tous les jours et parce que la chance de ces rôles-là, c’est qu’en face de soi, on a tout le temps des acteurs différents. En plus, je change de tête. Et encore, j’ai réduit le maquillage du Bossu à sa plus simple expression, juste un faux nez, c’est tout. » (Première n°249, décembre 1997)