Le Cavaleur

– 1979 –

Édouard, pianiste virtuose, a cinquante ans et un besoin constant de plaire aux femmes : à toutes les femmes ou presque. Il se disperse entre son épouse, sa maîtresse, son impresario, son ex-épouse, son amour de jeunesse devenue grand-mère de la si charmante Valentine ! Comment Édouard va-t-il parvenir à concilier sa vie professionnelle et ses amours ?

Résumé

Pianiste de renom, Edouard Choiseul, la cinquantaine, est contraint par Olga, son impresario, d’accompagner pour une virée au cour de Paris les musiciens du Trio de Leningrad alors qu’il avait promis à Muriel, sa maîtresse du moment, de l’emmener aux sports d’hiver. Du Moulin-Rouge où il offre une soirée à tout son monde, il appelle Marie-France, son épouse, pour lui expliquer que d’ennuyeuses contingences professionnelles le retiennent. Celle-ci le menace de quitter le domicile conjugal. Inquiet, Edouard plante là ses invités et rentre précipitamment chez lui. Mais à peine couché, il se souvient qu’une partition annotée dont il a besoin se trouve chez Lucienne, son ex-femme. Il court la chercher et passe une partie de la nuit à évoquer le bon vieux temps…

Interprètes

Jean Rochefort : Édouard Choiseul
Nicole Garcia : Marie-France, sa femme
Danielle Darrieux : Suzanne Taylor, grand-mère de Valentine
Annie Girardot : Lucienne, ex-femme d’Édouard
Catherine Alric : Murielle
Catherine Leprince : Valentine
Carole Lixon : Pompom
Jean Desailly : Charles-Edmond, mari de Lucienne
Jacques Jouanneau : Adrien Le Goff
Lila Kedrova : Olga
Jean-Claude Ventura : le chef de gare
Lucienne Legrand : la mère de Marie-France
Philippe Castelli : Marcel
Dominique Probst : le chef d’orchestre
Raoul Guylad : premier Russe
Tomas Hnevsa : Sacha deuxième Russe
Oleg Oboldouieff : troisième Russe
Peggy Besson : première petite fille
Julie Besson : deuxième petite fille
Anna-Émilie Roy : troisième petite fille
François Viaur : le concierge du Conservatoire
Benjamin : le client de la librairie
Marie Guilbert : Madame Pena
Gaëtan Noël : Julien, le maître d’hôtel
Serge Coursan : Raoul de Figeac, l’oncle de Valentine
José Noguéro : marquis André d’Albufera
Yvon de Broca : comte Henri de la Guérinière
Michel Degand : Jean-Luc Tillard Duval, le jeune nudiste
Madeleine Colin : Josiane
Xavier Saint Macquary : Maître Jussieu
Georges Anderson : Monsieur Baltimore
Anna Gaylor : Madame Da Silva, la concierge d’Édouard
Jean-Marie Bon : l’ami de Le Goff, amateur de Calvados
Raymonde Leplont : Monsieur Leplont, le client du magasin d’Adrien que sert Édouard
Florent Boffard : André le Goff, fils d’Adrien

Equipe

Production : Les Films Ariane – Mondex Film – FR3
Producteurs : George Dancigers, Alexandre Mnouchkine
Scénario : Michel Audiard, Philippe de Broca et Jean-Paul Rappeneau (non crédité)
Dialogues : Michel Audiard
Directeur de la photographie : Jean-Paul Schwartz
Assistants-opérateurs : Yves Agostini, Philippe Bordas
Montage : Henri Lanoë assisté de Isabel Garcia de Herreros
Musique : Ludwig van Beethoven (extraits du premier mouvement du concerto pour piano et orchestre n°4 en sol majeur), Robert Schumann (extraits de l’Intermezzo du Carnaval de Vienne et du concerto italien), Jean-Sébastien Bach, Jacques Offenbach et Georges Delerue
Ingénieur du son : Jean Labussière assisté de Pierre Davoust
Mixage : Jean Nény, Alex Pront
Bruitage : Daniel Couteau
Décor : Éric Moulard
Ensemblier : Roger Joint
Accessoiriste : Philippe Cottinet
Costumes : Catherine Leterrier
Habilleuse : Monique Tourret
Maquillage : Jean-Pierre Eychenne
Coiffeuse : Alice Schwartz
Directeur de production : Raymond Leplont
Régisseur général : Nicole Carmet
Assistants-réalisateurs : Jean-Claude Ventura, Emmanuel Gust
Script : Hélène Sebillotte
Chef machiniste : Marcel Gellier
Photographe : Jean-Pierre Fizet
Attachée de presse : Sandrine Beauvais

Détails

Durée : 104 minutes
Tournage : 16 août au 31 octobre 1978
Extérieurs : Paris (5, place des Victoires) et Bretagne (l’île de de Boëdic, Pluneret)
Distribution : GEF – CCFC
Sortie à Paris : 17 janvier 1979

Bande annonce

Liste Allociné pour VOD

Allociné

Photos

À savoir

  • Philippe de Broca : « C’est l’histoire d’un homme dont le problème principal est d’avoir peur de la vie qui vient, et de l’âge par conséquent… Dans un film, on investit plus ou moins de soi-même, et, dans celui-là, j’en ai mis beaucoup… Dans mon esprit, Le Cavaleur, c’est un homme qui court, un homme pressé, plutôt qu’un homme qui court après des jupons. » (JT de Marseille, 23 décembre 1978)
  • Le premier titre envisagé, celui du tournage, était Cher Édouard. Mais les producteurs Alexandre Mnouchkine et Georges Dancigers ont préféré miser sur Le Cavaleur, contre l’avis de Philippe de Broca et de Jean Rochefort. « Le titre a nui à la carrière du film« , explique ce dernier, « parce qu’il y avait erreur sur la marchandise. Les gens qui s’attendaient à voir un film fripon et léger ont été fort déçus et ceux qui voulaient voir une comédie à la française, drôle, légère et pleine d’un humour de qualité, comme seul Philippe de Broca peut en faire (avec Yves Robert) ne sont pas venus à cause du titre et je reste intimement persuadé qu’en plus des 450 000 entrées que nous avons faites à Paris (ce qui est tout à fait convenable), on aurait pu en faire 200 000 supplémentaires avec un titre différent. Le premier jour, des gens sont sortis de la salle très mécontents, parce qu’ils s’attendaient à voir un film à la limite du grivois, alors que c’est un film très élégant, à la limite d’un désespoir discret. » (Ciné-Revue, avril 1981)
  • En 2015, Le Cavaleur a été « Le Coup de cœur de Rebecca Manzoni » sur France Inter. A écouter ici.
  • Bertrand Tavernier : « J’ai découvert avec plaisir Le Cavaleur où finalement de Broca et Audiard ne font pas de cadeau au personnage principal, cet éternel amoureux velléitaire et insatisfait auquel Jean Rochefort donne une vérité étonnante. C’est sans doute la comédie la plus autobiographique de de Broca. On est loin de la farce et du vaudeville, plus près de la comédie de mœurs à l’italienne ou à la Pascal Thomas. D’autant que le cinéaste et Audiard contrairement à tant de comédies donnent une grande place au métier du héros (pianiste), à ses obsessions, sa recherche de l’interprétation juste. Et utilisent le personnage de Nicole Garcia et celui d’Annie Girardot pour ajouter un regard critique sur le héros dont ils soulignent la solitude. Pour moi une des grandes réussites de De Broca. » (DVD Blog, 2020)
  • En août 1979, la revue argentine Intervalo Cinecolor a publié une adaptation du film en bande dessinée. A lire en bas de page ou à télécharger ici.

Affiches

Adaptation en BD (Argentine, 1979)

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