Le Jardin des plantes

– 1994 –

A la fin de la guerre, le directeur du Muséum d’histoire naturelle fait croire
à sa petite-fille que son père, abattu par les Allemands, a été un héros de la résistance…

Résumé

En 1944, peu avant la libération de Paris. Fernand Bonnard, directeur du Muséum national d’histoire naturelle, se dispute avec son fils Armand. Arrêté par les Allemands, Armand est exécuté le soir même devant son père.

Parce qu’il a vu son fils collabo mourir comme un lâche sous ses yeux, Fernand se met à tisser un mensonge d’amour autour de sa petite fille, Philippine, la fille d’Armand, pour lui masquer la sordide vérité. Par amour pour elle, il va endosser l’habit d’un véritable héros de guerre, situation dangereuse, intenable, et pour lui parfaitement insupportable.

Interprètes

Claude Rich : Fernand Bornard
Salomé Stévenin : Philippine Bornard
Samuel Labarthe : Armand
Rose Thiéry : Jeanne
Gert Burkard : Wenders
Catherine Jacob : Micheline
André Penvern : Périgord
Zoltan Gera (doublé par Roger Dumas) : Marcel

Equipe

Production : Canal +, CNC, Maecenas Film und Fernseh Gmbh, Mafilm, Son et Lumière, TF1 Films Production, Vereinigte Film Partners
Producteurs : Yves Pasquier, Harald Reichebner, Jànos Zsombolyai
Scénario et dialogues : Philippe de Broca et Alexandre Jardin (non crédité au générique)
Directeur de la photographie : Janos Kende
Montage : Marie-Claude Lacambre
Musique : Charles Court

Détails

Durée : 93 minutes
Tournage : mai-juin 1994
Extérieurs : Paris, Budapest, Berlin
Première diffusion TV : Canal + le 19 novembre 1994

Photos

À savoir

  • De Broca raconte que l’idée du Jardin des plantes lui a été suggérée par Alexandre Jardin. « Il m’a parlé d’un mort à qui l’on fabriquait de toutes pièces une fausse vie après sa disparition, afin d’épargner du chagrin à ses proches. De nos jours, les causes de mort ne manquent pas : accidents, sida… J’ai préféré la dernière guerre, qui a marqué mon enfance, et fait partie de mon univers. » Il s’agit de sa deuxième collaboration avec Jardin, après Les Clés du paradis en 1991.
  • « A l’origine, Le Jardin des plantes est un sujet que Philippe de Broca tente de monter au cinéma. En vain. L’oeuvre finira par voir le jour grâce à la télévision (et la chaîne Canal Plus), tout en se voyant attribuer une diffusion dans les salles obscures outre-Rhin, à la suite du cofinancement du projet par l’Allemagne. (…) Le ton du film est grave, sans concession, mais se moque aussi allègrement de toutes le tabous de l’époque. Dans ce terrible contexte qu’est l’Occupation allemande, De Broca parvient à maintenir un équilibre parfait entre moments légers, voire fantaisistes et d’autres terriblement plus dramatiques, avec ce qu’il y a d’émotion et de tendresse. » (Philippe Sichler et Laurent Benyayer, Philippe de Broca un monsieur de comédie, Néva Editions, 2020)
  • « Le tournage s’est déroulé en Hongrie, pour les scènes dites du Jardin des plantes, et à Paris pour le reste », raconte le producteur Alain Clert. « Philippe a préparé, tourné et monté ce film dans un bonheur total, car il s’agissait dans son scénario du thème de la lâcheté humaine, thème qui le passionnait, et d’une distribution qu’il assuma totalement.« 
  • Prix du public au Festival de télévision de Monte-Carlo en 1995.
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