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« Le Roi de cœur » par le réalisateur Roger Avary

Le Roi de Cœur
par le réalisateur Roger Avary

Interrogé par Les Inrockuptibles en 2014, le cinéaste Roger Avary (Killing ZoeLucky Day) a placé Le Roi de cœur en troisième position de ses films français préférés. Selon lui, il représente « le regard le plus juste sur le monde, et sans doute la seule influence majeure sur ma vision politique. On pourrait imaginer que Terry Gilliam fasse un remake de ce film, sauf que l’original de de Broca est déjà parfait. »

Dans le mêle classement, le réalisateur sud-coréen Bong Joon-ho (The Host, Snowpiercer, Parasite) place L’Homme de Rio en dixième position.


« Cartouche » vu par Philippe de Broca

« Cartouche » vu par Philippe de Broca

Dans le manuel de publicité du film destiné aux exploitants de salles,
le cinéaste propose une note d’intention.

« Cartouche est pour moi un retour au cinéma-spectacle, c’est-à-dire au cinéma fait pour distraire et non pour apporter un message ou créer de nouvelles formules. Au contraire, Daniel Boulanger et moi, nous nous sommes efforcés dans le scénario d’accumuler tous les poncifs du genre, dans les personnages et aussi dans les situations. Nous avons du reste procédé de la manière suivante pour bâtir le scénario. Nous avons imaginé le héros, le traître, la belle fille, etc… dans toutes les situations possibles : un peu de comédie, un peu de drame, un peu de burlesque, un peu de suspense, du sentimental. On mélange… On arrange… On secoue… On découpe… et on arrive à l’histoire qui permet de réunir tous ces éléments.

Et pour la première fois, j’ai l’impression d’avoir fait un film qui ressemble assez au spectacle de cirque ou du vieux théâtre, où l’on vous annonce à « coup de tambour »… Du rire et des larmes… de la joie, des frissons, de l’amour…. Entrez… Entrez !

En donnant à tout cela un climat anarchique et parfaitement amoral, on évite de sombrer dans la leçon de morale bêtasse. Il faut bien dire que tout ce que je raconte là n’a pas d’intérêt. Il vaut mieux voir le film et il n’y a aucune explication à donner de surcroît. C’est précisément le type de film où il n’y a rien que les gens ne voient immédiatement. Il n’y a pas de message caché.

Pourquoi avoir fait Cartouche ? M’a-t-on demandé. Parce ce que j’ai été payé pour le faire. Je fais du cinéma par plaisir, pour faire plaisir aux autres et surtout pour gagner ma vie. Voilà ! »


Disparition du chef opérateur du Cavaleur, Jean-Paul Schwartz

Disparition du chef opérateur du Cavaleur, Jean-Paul Schwartz

Nous apprenons la disparition du chef opérateur Jean-Paul Schwartz, le 24 février 2017.

Il avait été cadreur sur L’Homme de Rio, Les Tribulations d’un chinois en Chine et Le Magnifique, avant de devenir chef opérateur, sur Tendre Poulet, Le Cavaleur (voir photo), On a volé la cuisse de Jupiter et Psy.

Il avait parlé de son travail avec Philippe de Broca dans les suppléments dvd de L’Homme de Rio et des Tribulations d’un chinois en Chine.


Philippe de Broca et la défense des animaux

Philippe de Broca
et la défense des animaux

Lors de la sortie de L’Africain en 1983, Philippe de Broca revient sur le tournage et sur son engagement pour la défense des animaux.

Quelle est pour vous la définition de la comédie ?
Entre mille définitions, la comédie est le ressort qui permet de partir du tragique pour le montrer sous un angle dérisoire. La comédie, c’est la liberté, puisqu’on peut prendre une situation crucifiante pour la tordre jusqu’à en extirper du cocasse. La comédie cerne mieux que la vérité.

Ne vouloir que faire rire, avoir le ton léger… On peut vous qualifier de superficiel ?
On n’a pas tort. Je revendique le droit d’être totalement superficiel. Je ne suis pas ému par le théâtre de Racine où tous ces gens souffrent profond avec des couronnes sur la tête. Je suis beaucoup plus touché par les évaporés petits marquis de Marivaux.

Avec vous, la comédie gravite toujours autour de l’amour.
Je ne pense qu’à ça. Ne suis sensibilisé qu’à ça. Il n’y a que les affaires de cœur qui m’exaltent, d’ailleurs, toute la littérature française n’est axée que sur lui, le cœur. Les moments de bonheur fulgurant qu’on a, dans la vie, sont ceux où on prend dans ses bras la femme qu’on aime. Le reste du temps n’est fait que de moments tranquilles, plats. Pas de quoi en tirer un film. Reste l’amour. J’ai fait près d’une vingtaine de films, une dizaine d’entre eux m’intéressent et mon rêve, c’est d’inventer une comédie sur le sentiment amoureux sans rien d ‘autre autour, sans sauce, sans anecdote qui l’altère. Un sentiment amoureux pas forcément homme-femme, peut-être pour un enfant ou, tiens, pour la nature. Je suis fou de la nature.

Au point de vouloir la protéger en militant pour la WWLF (World Wild Life Foundation)
Je fais partie du conseil d’administration de la WWLF de Paris. Il y a des gens qui, pour mieux vivre, se réfèrent à la psychanalyse, moi, c’est aux animaux. Pas à la manière des écolos barbus en vestes de mouton qui vont se recycler dans le Larzac, mais à la nature en permanence, aux animaux sauvages. Rien que ce détail : il y a toujours des massacres d’éléphants, parce que l’ivoire est de plus en plus rare. Absurdité criminelle de la chose : on tue une bête de cinq tonnes, qui vit 70 ans et met deux ans à se reproduire, le tout pour lui filouter deux grandes dents dont on tirera une dizaine de bracelets. Je ne suis pas croyant, je suis un sceptique des systèmes politiques, y compris de la déclaration des droits de l’homme, aucun parti politique ne me fourguera jamais une carte d’adhésion, mais ce que je trouve très progressiste, c’est que l’homme soit responsable de la Terre et se rende compte qu’il est urgent de cesser de détruire la nature dont il est issu et dont il a besoin pour survivre.

D’où votre film qui illustre votre mystique en montrant la désinvolture de celui qui vient esquinter la nature la plus vierge en lui plantant des cases et des cantines dedans, et qui agace suprêmement ceux qui y vivent en y faisant le moins de dégâts, en y laissant le moins de papiers gras possibles ?
Oui, je raconte ça, mais en y mettant les formes, celles de la comédie, sur une cadence allègre, tonalité Jules Verne, avec des « sauvages », des jungles, des singes, des éléphants et, lovée au centre de tout ça, une histoire d’amour interminable, comme je les aime, celle de deux êtres particuliers qui se sont rencontrés adolescents, n’ont jamais été capables de vivre ensemble ou séparés, qui n’arrivent à se débloquer qu’à travers une aventure forte, bousculée par d’événements. Des êtres complémentaires mais opposés…

Comment avez-vous préparé le tournage ?
À la dure. C’est ce qui a prit le plus de temps. Dans ce genre de film, le répérage est presque plus capital que le tournage. J’ai cavalé pendant un mois et demi, sillonné le Zaïre, trouvé une tribu pigmée qui, il y a quelques années, avait eu un semblant de contact avec ce qu’on appelle la civilisation, en venant vendre des bricoles, scorpions séchés ou arcs divers aux portes d’hôtles qui, aujourd’hui, tombent en poussière. Je les ai pris, ces Pygmées, pour jouer dans mon film, ils ont été enchantés, n’ont, évidemment jamais vu le cinéma d’aussi près, mais, comme les gitants ou les enfants, ils jouent d’instinct puisque, déjà, leur vie, ils la passent à chanter, danser, imiter les animaux

Comment s’est passé le tournage, c’est-à-dire la transplantation de Noiret-Deneuve, des autres acteurs et de l’équipe, de Paris au Kenya ?
D’abord, ils étaient tous bouleversés, mes stars, mes techniciens et même mes cégétistes, de sentir qu’ils se retrouvaient devant l’origine du monde. Et puis l’émotion passée, il a fallu les installer. Dans des camps de toile, des camps, donc, mais pensés et agencés par des anglais, c’est-à-dire avec un sens douillet du confort. Les vastes tentes avaient leurs meubles, l’électricité, l’eau chayde… la première nuit, tout le monde dormait quand un collectif de lions traverse le camp. Trouille générale intense, les gardes armés se préparaient à intervenir mais en fait, les fauves ne nous ont même pas jété un œil, ils venaient gentiment bouffer nos restes.

Comment avez-vous dénichés pour certaines scènes, le troupeau de 500 éléphants ?
Un petit avion patrouillait sans cesse pour repérer, à l’avance, les migrations d’éléphants. En survolant, en permanence, ils arrivaient à déterminer vers quel point le troupeau se dirigeait. Ne nous restait plus qu’à trouver une route qui nous y mènerait mais, pendant certains tournage, il y a des moments miraculeux.

Les quelques mots ou phrases qu’articulent Deneuve et les Pygmées sont-ils authentiques ?
C’est du bambuti conforme.

Quels ont été les pires désagrèments de ce tournage exotique ?
D’abord la chaleur. Puis, après des pluies torrentielles, des nuées de bestioles, qui nous obligeaient à manger la soupe sous des moustiquaires et à faire des feux autour du camp, ce qui ajoutait à la fournaise déjà existente.

Aucun danger, aucune bête féroce n’ont menacé l’équipe ?
Pas vraiment mais undirectement si. Pour une partie du tournage, nous étions dans un hôtel tout prêt de la Galana River. Chaque nuit, des crocodiles claquaient des mâchoires avec un tel enthousiasme qu’ils nous empêchaient de dormir, et nous faisaient peur, le clapotement des maxullaires des crocodiles ayant un son sinistre. Jusqu’à la nuit où Noiret, qui en avait ras les cernes de ne pas dormir, a hurlé aux sauriens sonores : « vous allez fermer vos gueules, oui ?

Et alors ?
Ils l’ont fermé. Ce que c’est que d’avoir de l’autorité.


Une émission de la RTS sur « Le Magnifique » (audio)

Une émission de la radio suisse
sur « Le Magnifique »

La RTS, la radio Suisse, a consacré en août 2019 une émission spéciale de « Travelling » au Magnifique.


Soirée spéciale Philippe de Broca en 1981 sur TF1

Soirée spéciale Philippe de Broca en 1981 sur TF1

TF1 propose une soirée spéciale Philippe de Broca, avec la diffusion du Roi de cœur, qui passe pour la troisième fois, suivi d’un portrait d’une heure. Le réalisateur revient sur son enfance, sur ses années d’apprentissage, notamment à l’armée, ce qui permet de voir au passage quelques extraits de Chiffonnard et Bonaloy, un court-métrage de 1954 avec Jean-Claude Brialy, qui était le sergent de Philppe de Broca, en Allemagne, avant le départ pour l’Algérie.

Le portrait montre également Philippe de Broca au travail, avec George Delerue et Gérard Brach, sur ce qui deviendra L’Africain. Ces images sont visibles dans les bonus Blu-Ray de L’Homme de Rio (pour Georges Delerue) et L’Africain(pour Gérard Brach).


Philippe de Broca et l’Afrique

Philippe de Broca et l’Afrique

En 1983, lorsqu’il fait la promotion de L’Africain, Philippe de Broca revient sur sa passion pour le continent africain, la préservation des espèces menacées et le futur projet de Chouans !.

« Je suis incapable de m’intéresser à un personnage que je n’aime pas, ce n’est pas par goût mais par dégoût. Je ne sais pas être satirique ni m’acharner sur le mauvais. Pourrais-je faire une comédie écologique, pourquoi pas ? C’est rare. Le sujet est plutôt grave. D’ailleurs tous mes scénarios sont le plus souvent sérieux tant qu’ils sont en gestation et au fur et à mesure qu’ils sont un film je ne sais pas comment ils deviennent drôles mais, c’est plus fort que moi, je désamorce la tristesse, la peur. Ça me vient tout seul.
Je veux bien essayer d’être moins gentil mais je vais surtout vers ce qui m’est le plus facile.
La notion du voyage, je l’ai dans la peau. Généralement, je me plonge dans des atlas, je me penche sur des mappemondes, des dictionnaires et des albums-photo et je choisis un point du globe. Paradoxalement, moins je le connais plus c’est facile de laisser courir mon rêve. Quand on veut raconter une histoire à ma façon, il est dangereux de pénétrer trop loin dans un pays. L’Afrique, justement je connais très bien et j’ai hésité longtemps avant d’y retourner. C’est un continent fascinant et tragique. Ce n’est peut-être pas très honnête de montrer une jungle de rêve (au Kenya, le foisonnement de paysages riches et de parcs naturels pour les animaux permet le plus beau spectacle). Mais ma philosophie, je n’en ai aucune d’ailleurs, c’est de faire des films faciles, ce qui n’est pas si facile. Je suis très sceptique sur les grands mouvements socio-politiques. Pourtant la défense de sa planète, c’est un soucis qu’on a tous au fond du cœur. Je suis membre d’une société internationale pour la défense des bêtes en voie d’extinction, comme les éléphants ou les rhinocéros. J’ai rencontré des gens étonnants qui consacrent leur vie à ça. Dans un prochain film, je parlerai d’eux, de ces émigrés installés loin, décalés dans le temps et l’espace, qui trimballent leur civilisation à l’autre bout du monde sans l’imposer. Ce en quoi ils ne sont pas des pionniers mais une race élitaire, un peu comme les personnages du Diable par la queue, ces aristocrates dans un château en ruines qui sauvent leurs traditions avec une formidable tolérance et une grande noblesse de caractère. J’irai peut-être faire ce film en Insulinde, quelque part entre Java et Bali ; toujours Conrad qui m’entraîne.

J’ai un autre projet, sédentaire celui-là ; sous la Révolution française, dans l’Ouest, je voudrais évoquer la nostalgie du XVIIIème siècle dont parlait Talleyrand et les nouveaux encyclopédistes qui traversent la guerre civile. Mais que j’aille à Bali, en Vendée, ou en Bretagne, que je tente d’être moins gentil, je crois qu’on ne tourne jamais qu’autour de son trou. Je reviendrai toujours vers les choses que je sais faire. Pour certains, cela s’appelle des tics, pour d’autres, c’est un style. »


Yann Moix à propos de Belmondo chez Philippe de Broca

Belmondo chez de Broca
par Yann Moix

Dans Le Point du 27 octobre 2016, le romancier Yann Moix compare le Belmondo de Jean-Pierre Melville à celui de de Broca : « Chez Melville, Belmondo s’ennuie davantage, son physique ne tient plus en place ; son corps, trop statique, n’en peut plus. On imagine à chaque plan, notamment dans Léon Morin, prêtre, qu’il va arracher sa soutane, et hurler un tonitruant « merde ». Il est corseté ; il est empêché. C’est un Bébel à l’étouffée. Chez de Broca, il reprend sa liberté, c’est un Jean-Paul qui respire, sans personne pour le dompter ou lui lancer des cacahouètes ; il s’arrache au texte, son corps reprend de la voix. L’Homme de Rio et Les Tribulations d’un Chinois en Chine qui sont les ancêtres d’Itinéraire d’un enfant gâté sont les meilleurs films de ce Marsupilami humain ». 


Hommage à la cinémathèque Suisse

Hommage à la cinémathèque Suisse

La cinémathèque Suisse à Lausanne rend hommage à Philippe de Broca, en programmant 14 films, à partir du 4 décembre prochain :

Cartouche, Chouans, L’Africain, Le Cavaleur, Le Diable par la queue, Le Farceur, Le Magnifique, Le Roi de cœur, Les Jeux de l’amour, L’Incorrigible, L’Homme de Rio, On a volé la cuisse de Jupiter, Tendre poulet, Vipère au Poing. Horaires sur le site de la cinémathèque.


Philippe de Broca à propos de « Psy »

Philippe de Broca à propos de Psy

En 1980, l’actualité de Philippe de Broca tourne autour de Psy, son nouveau film avec Patrick Dewaere. Il répond ici aux questions de Luc Honorez pour le quotidien belge, Le Soir.

Philippe de Broca, si vous apports avec le grand public sont bons, l’accueil de la presse l’est souvent moins…

Est-ce que parce que je me suis spécialisée dans la comédie, un genre dit « mineur » ? Peut-être. Mais, que voulez-vous ? Pour moi, les choses dramatiques se transforment souvent en gags ! Mon regard sur le monde, dans mes films, est plutôt drôle, mais ce n’est pas pour cela que les données dramatiques sont gommées. Mais cela, on ne le voit pas… Quand je lis la presse, j’ai l’impression d’être une aspirine, celui qui efface le mal de tête !
Les critiques m’ont souvent blessé ! Surtout dans le cas du Roi du cœur, le film le plus proche de ma sensibilité. Sur un ton de comédie fantastique, j’y parlais de la bêtise de la guerre : la presse française n’a pas voulu le voir…
Alors qu’en Amérique, qui était alors en pleine guerre du Vietnam, cela a été parfaitement compris et Le Roi de cœur a été un grand succès.

Il y a, parfois, des recettes, des ficelles, dans vos films ?
Oui, mais les recettes ne sont qu’un mur sur lequel l’imagination rebondit. Pas de secret pour un film : il faut tomber sur le sujet que les gens attendent. C’est-à-dire, vu les délais de tournage, connaître l’air du temps avec un an d’avance. Pas facile.

Facile… Alors que certains de vos films, comme La Poudre d’escampette, je songe au personnage de Piccoli, touchent la sensibilité, d’autres comme Tendre poulet sont…. faciles.

Ils font partie de mes films vacances, ce que je tourne parce que je tourne parce qu’il est discourtois d’emmerder le spectateur. Cela dit, ils ont un fonction morale : ils sont un soir de fête ou d’oubli, comme vous voudrez

Votre cinéma fait toujours la part belle au scénario alors que vous et ceux de l’ancienne nouvelle vague avez mis au rancart des gens très narratifs comme Jeanson, Duvivier, Prévert, Carné, etc…

c’est plutôt Truffaut et Godard qui en voulaient à ces gens-là. Moi, dans Les Jeux de l’amour, je faisais dire par Cassel à un bavard : Fais pas ton Jeanson ! » Mais j’ai ôté cette scène. J’ai bien fait. Car, aujourd’hui, à cause de cette attitude de rejet, il n’y a plus – à part des types comme Dabadie qui en font trop – de véritables scénaristes de cinéma français. Ils ont été tués par le metteur en scène-dieu. Et c’est inquiétant.

Par contre, peu à peu, on voit naître une nouvelle génération d’acteurs.

Oui, les Lhermitte, Clavier, Auteuil, Bourseiller sont très bien. Il y a un jeune que je vous recommande : Jean-Pierre Darroussin, qui joue dans Psy et dans Celles qu’on n’a pas eues de Pascal Thomas. C’est un futur grand. J’ai envie de me frotter à cette nouvelle génération. Si je veux rester jeune d’esprit, je ne peux m’enfermer tout le temps avec mes sympathiques quinquagénaires : Jean Rochefort, Annie Girardot et Philippe Noiret.

Si l’on en juge par vos films, vous appréciez les femme !
Pour moi, la femme est le moteur essentiel du cinéma. Je ne peux pas imaginer que l’on puisse impressionner de la pellicule sans mettre des femmes dessus même si dans mon cas, il arrive que les femmes soient peu femmes-objets… Tiens, avez-vous remarqué Catherine Fort dans Psy ? Elle va faie parler d’elle.

Pourriez- vous filmer un scénario à l’encontre de vos sentiments ?
Je ne peux pas filmer des gens ou des choses qui me déplaisent. Je rêve d’un monde peuplé de bébés joufflus, de gens bons, de couchers de soleil magnifiques. Même s’il m’arrivait de faire un film politique, je montrerais des gens épatants, c’est dire ! Je suis donc un optimiste mais un optimiste angoissé parce que les choses ne sont jamais comme je les aimerais. Ce qui explique aussi certains de mes colères !

Vos projets ?
Retrouver l’écrivain-scénariste Daniel Boulanger pour un film sur la révolution française.


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